Panayotis SOLDATOS
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« Notre  Ville [Athènes] a tellement dépassé les autres peuples par la pensée philosophique et l’éloquence du verbe  que les  disciples  chez elle sont devenus les maîtres  chez les autres; qu'elle a fait du nom d’Hellènes, non pas le nom d'un peuple, mais le symbole  de l’intelligence de l’esprit, pour que l’on considère comme Hellènes   davantage les hommes qui communient de notre éducation  que ceux qui partagent notre origine. » Isocrate

« Ma patrie, c'est la langue française » Albert Camus
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Panayotis SOLDATOS

Hellène d’origine et  Athénien de naissance, baignant à la fois dans le système d’éducation hellénique jusqu’à l’obtention d’une licence en droit  de l’Université  d’Athènes et s’abreuvant, parallèlement, de la langue et de la culture françaises par la  fréquentation, depuis son enfance et pendant douze ans, de l’Institut français d’Athènes,  Panayotis SOLDATOS  s’est épanoui dans cette  double appartenance culturelle qui lui prodiguera, plus tard, un solide socle identitaire d’européanité. 

Après ses études universitaires à Athènes  et une fructueuse et inspirante  collaboration avec son maître de Faculté , le Professeur Phédon Vegleris, éminent juriste et acteur sociétal au magistère moral largement reconnu, c'est à Paris qu’il aura, dès 1965, le bonheur d’appréhender  la mouvance de l’aventure européenne d’unification du continent, lorsque, boursier du Gouvernement français, il entreprendra des études de doctorat, sous la direction d’un des pères du droit communautaire européen, le Professeur Pierre-Henri Teitgen, universitaire de renom et protagoniste - en tant que ministre et vice-président du Conseil (IVe République) - du Congrès de La Haye et, par la suite, de la naissance des Communautés européennes.  

L’obtention de son doctorat  de l’Université de Paris en droit international (1967)  ayant été  concomitante à l’avènement de la «dictature des Colonels» en Grèce, Panayotis Soldatos renoncera à un retour immédiat à son «Ithaque». Il entreprendra un long périple qui le conduira, d’abord, à l’Institut d’Études européennes de l’Université libre de Bruxelles, vivier d' européanistes de renom, fondé et présidé  alors par Walter-Jean Ganshof van der Meersch,  professeur  et Procureur général à  la Cour de Cassation de Belgique, visionnaire  qui a su orienter cette Cour Suprême vers un rôle pionnier en matière de reconnaissance de la primauté du droit européen sur le droit national;  chargé de recherches à l'Institut, il obtiendra, également, un doctorat en sciences politiques et diplomatiques  de l'Université de Bruxelles (1970), tout en profitant de son séjour bruxellois pour nouer des liens  avec de nombreux décideurs européens, surtout au sein de la Commission, et, en particulier, avec Jacques-René Rabier, ancien collaborateur de Jean Monnet, et plusieurs membres de son équipe, européanistes compétents et engagés,  dont Mmes Jacqueline Lastenouse et Fausta Desormes.

Par la suite, il sera professeur à l’Université Laurentienne au Canada  avant d’intégrer, en 1976,  pour une longue carrière professorale de 28 ans, le Département de Science politique de l’Université de Montréal, pour y trouver un cadre scientifique stimulant, d'étudiants et de collègues. Sa carrière a également été ponctuée par  ses activités de professeur associé et  invité à la Faculté de Droit de  l’Université Jean Moulin - Lyon 3,  dans une vaste et enrichissante collaboration avec le Recteur Christian Philip et son équipe du Centre d' Études européennes européen, s'échelonnant sur un grand nombre d’années. Il enseigna aussi, comme professeur invité, dans de nombreuses autres universités européennes et nord-américaines.

En 1993, le professeur Soldatos a été le titulaire-fondateur de la première Chaire Jean Monnet  en dehors du périmètre européen, créée au sein de l’Université de Montréal à l’initiative du  président d’alors de la Commission  européenne, Jacques Delors.

Lorsqu’en 2004 il a décidé de prendre sa retraite de l’Université de Montréal, il a été honoré du titre de professeur émérite de l’institution, tandis que la Commission européenne  lui attribuait une nouvelle Chaire Jean Monnet ad personam, créée au sein de l’Université Jean Moulin – Lyon 3 (Faculté de Droit- Centre d'Études européennes).

L'engagement universitaire  de  Panayotis Soldatos dans le champ  des études sur l'intégration européenne lui a permis d'y jouer un rôle directionnel, ancré dans l'Université, mais aussi très présent dans les milieux professionnels et dans la société civile. 

Le professeur Soldatos a toujours voulu relayer les connaissances sur la construction européenne  vers de larges segments de la  société. D'abord, dans des activités canadiennes, notamment celles de la Chaire Jean Monnet de l’Université de Montréal, en réunissant, pendant ses  sept années de direction, des  décideurs nord-américains et européens, provenant  des secteurs public et privé ainsi que des ONG, ou du Conseil canadien des Affaires européennes qu’il avait  fondé et présidé.

Ensuite, il a suivi la même approche dans des initiatives de déploiement stratégique  au Centre d’Études européennes de Lyon 3,  initiatives visant les décideurs rhônalpins et lyonnais. 

Le Professeur Soldatos a été le cofondateur et codirecteur  de la première Université européenne d’été de Lyon, ouverte aux professionnels du développement économique, aux  avocats et aux étudiants. Il fut, également, le fondateur du Cercle Jean Monnet en Affaires européennes, cofondateur et directeur du Cycle de formation professionnelle sur l’Europe destiné aux enseignants de  l’Académie de Lyon, rédacteur en chef de  L'Euroscope du Centre d'Études européennes de Lyon 3.

Son leadership s'est également déployé en dehors des murs des institutions  universitaires comme en témoignent, à titre d’exemples, la fondation  de la Revue d'intégration européenne/Journal of European Integration, aujourd'hui publiée par le Taylor & Francis Group, et la création du Groupe euratlantique «New International Cities Era», deux institutions qu’il a codirigées pendant de nombreuses années.

C’est en reconnaissance de son rôle universitaire et sociétal, notamment en milieu francophone, que le Gouvernement  français l’a promu, en 1997, Officier dans l’Ordre des Palmes académiques.

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Que  le visiteur de ce site sache qu’il est  dédié  aux nombreux collègues et autres interlocuteurs qui ont inspiré et soutenu Panayotis Soldatos par leurs collaborations  fécondes, comme aussi aux milliers  d’étudiants qui, pendant  plus de quarante ans, ont suivi ses analyses politico-institutionnelles  et juridiques de l’ intégration européenne à travers les cours qu'il a donnés  dans ses universités d’attache (Université Laurentienne-Sudbury, Université de Montréal, Université Jean Moulin-Lyon 3) et dans les nombreuse universités qui l’ont invité.

Que cette Europe, bien que toujours inachevée et  fragilisée,  puisse continuer à nourrir notre espoir pour un monde meilleur, de paix, de prospérité et de justice sociale.


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«Quand on aime la vie, on aime le passé,
parce que c'est le présent
tel qu'il a survécu dans la mémoire humaine»


Marguerite Yourcenar


 

 

 

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